UFR3S
Rénovation pharmacie

Partis pris architecturaux et énergétiques

Choix architecturaux

La nouvelle façade principale reprend les codes des façades originelles : la trame verticale créée par les trumeaux structurels en béton a été revisitée après que l’isolation extérieure s’adaptant aux formes de la façade a été mise en place pour pallier les déperditions énergétiques. Une nouvelle peau constituée d’un bardage ventilé vient enfin parer le bâtiment. Ce bardage est constitué de lames métalliques qui s’emboitent les unes aux autres au niveau des allèges

La teinte du bardage, des ébrasements, des habillages de trumeaux et des pignons reprend la tonalité vert-de-gris de la pâte de verre originelle.

Par ailleurs, de grandes lames en aluminium de teinte blanche, plus fines et de profondeur variable, renforcent la trame verticale. Elles servent de brise-soleil et, grâce à la boucle itérative, leurs profondeurs sont définies précisément en fonction de l’orientation des façades et des niveaux. Les lames se dédoublent pour apporter davantage d’ombre pour le confort d’été. Ce système forme un dessin singulier sur chaque partie de la façade, ce qui qui permet d’animer ce bâtiment et de répondre aux exigences esthétiques attendues.

En savoir plus :

Toutes les façades du Bâtiment Galien sont également isolées par l’extérieur par un bardage métallique avec lame d’air ventilée, fixé sur une ossature. Ce bardage est en volume constitué d’un jeu de facettes différent pour chaque niveau : L’horizontalité du bâtiment est renforcée par le recoupement des étages créée par la variation des profondeurs des facettes sur chaque niveau. Ce système de façade génère un jeu d’ombre et lumière complexe qui donne au bâtiment Galien une identité contemporaine très forte.

La teinte irisée grise sélectionnée crée un jeu permanent entre la construction et les reflets de la lumière naturelle en fonction des saisons.

La mise en œuvre de tous ces éléments permet d’apporter une élégance au projet, et confèrera au site une grande contemporanéité.

Choix énergétiques

Deux types d’isolation ont été mises simultanément en place lors de ces travaux de rénovation :

  • Une isolation d’hiver.

Protégeant les bâtiments de la déperdition énergétique, l’isolation extérieure s’adapte aux formes de la façade et génère une nouvelle peau de bardages ventilés. Au total, 12 000 m2 de façades ont été repris, utilisant 46 tonnes de laine de bois.

L’isolation a également nécessité le remplacement des huisseries et des fenêtres et la pose d’un sas thermique à l’entrée du Bâtiment Potier.

  • Une isolation d’été.

De grandes lames verticales couvrent les façades des deux bâtiments servant de brise-soleil. Leur profondeur variable a été calculée grâce à une approche par boucle itérative, intégrant l’orientation des façades et la hauteur des niveaux. Pour apporter davantage d’ombre en été, les lames se dédoublent.

Une approche par boucle itérative a été mise en place par le groupement Bouygues afin d’expérimenter et de trouver une solution adéquate aux différentes problématiques posées : facteur de lumière du jour, confort visuel, esthétisme…

Cette approche basée sur le traitement de données multiples permet de confronter les intentions architecturales aux résultats attendus sur les sujets d’amélioration du confort et de la consommation énergétique.

407 panneaux voltaïques d’une puissance de 167 kWc sont répartis sur plus de 800 m² de toiture !

Ce seront ainsi 10% de l’électricité nécessaire au fonctionnement du site qui seront produits par la centrale solaire installée sur les toits du Bâtiment Principal et du Bâtiment Galien. Il s’agit, à ce jour, de la plus grosse installation solaire de l’Université. L’électricité produite sera directement consommée dans le bâtiment (avec revente éventuelle du surplus).

Résultats attendus

  • Diminution des consommations globales d’énergie : l’engagement du groupement Bouygues est de réduire de 50% les consommations énergétiques des bâtiments (alors qu’il avait été demandé 40% initialement).
    • Diminution attendue des charges de chauffage de 60% ;
    • Diminution attendue des charges de consommation électrique de 24% (par une réduction de 60% de la part éclairage notamment).
  • Réduction de l’empreinte écologique de 60% soit 677 tonnes de CO2, équivalentes à 1,25 fois le Parc de la Citadelle.
  • Augmentation du confort thermique aussi bien en été qu’en hiver.